Archive | avril, 2023

LA NECROPOLE DU CD VOL 53 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité)

29 Avr

Bevel treads familiar ground on their Jagjaguwar EP release, Down the Puppet String, Marionettes. The record starts out with « Punch & Judy Reconnaissance, » a song that musically sounds a lot like the Smog classic, Doctor Came at Dawn, with delicate acoustic instruments layering on top of one another while light vocals are spoken/sung against the music — a great place to start. The instruments sound like they are locked up in a reverb chamber throughout the short record. The use of strings and big drums, as in « Steeple Drums, » pushes Bevel to an interesting, moody place, helping lift the weak vocals to pleasant atmospherics. Many of the tracks end with a pause, then launch into interesting second parts that Bevel just let fade, making you wish that the band had gone in that direction. This is background music that hints at something indie folk-ish, the likes of Souled American or Palace. Unfortunately, nothing really takes over and grabs you on Down the Puppet String, Marionettes, leaving the EP to be just nice. ~ Francis Arres

LA NECROPOLE DU CD VOL 52 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité) l’album est toujours dispo en cd chez kranky

29 Avr

Mark Nelson had already provided the Kranky label with its very first release under the Labradford moniker back in 1993, but in 1998 decided to fuck us up completely with this (sorry) cinematic masterpiece. This debut, self-titled album still sounds as opulent as it did when it first came out – a vast, widescreen landscape fusing drifting echoes and sparkling dub delay. It’s just inarguably beautiful music for drifters & dreamers, one of the best Kranky’s we reckon. (kranky)

LA NECROPOLE DU CD VOL 51 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité

29 Avr

 JEAN BART de son vrai nom Massimo Marchini , une énième résurrection et réhabilitation tombé à l’eau , je me demande si Jean Bart n’est pas définitivement une cause perdu d’avance ? moi personnellement je me suis bien cassé les dents avec la réédition de son album « Affaire classée avec fracas et pertes, j’en ai trop vu, des mûres et des pas vertes » circa 2015 et les fans de son œuvre des 90’s avaient déjà l’album et ne l’on donc pas racheté et les plus jeunes qui ne connaissent pas Jean Bart en ont eu strictement rien a branlé de lui. Peu à peu mais surement il tombe dans L’Ombilic des limbes de l’histoire de la musique. La vie est faite de morceaux, qui ne se joignent pas. A.P

Kuku Sebsibe chez Little Axe Record en mars 2023

28 Avr

Deeply affecting & jewel-like pop songs from the early 1980s by the internationally renowned Ethiopian singer, Kuku Sebsibe. Born in Addis Ababa, she began performing live during high school and was almost immediately a sensation, doing stints in many of the most legendary ensembles of the day, including Roha Band, Wallias Band, & Ibex Band. She cut her first single with the great Alemayehu Eshete (see the two separate Ethiopiques volumes dedicated to him), and recorded her first full-length tape with the Roha Band in 1982, from which the present album is derived. The band’s loping bass lines, singing brass, and ethereal organ tones serve to lift Sebsibe’s golden voice to celestial heights even as her firm roots in Ethiopian traditional music keep the music terrestrially planted. Her supple melodies twist & glide —if a lullaby could be said to have power, or a physicality even, then this is something of what it would sound like. Like much of the great music, what you find here is that it’s capable of enacting two ideas or feelings simultaneously; one of unbridled joy, the other a graceful, haunting melancholy. This is such moving, immediate music from a master singer —you can just settle along with the momentum of the groove, or give it your full attention to all the layers it’s willing to reveal of itself. (LITTLE AXE RECORDS)

LA NECROPOLE DU CD VOL 50 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité)

28 Avr

Dernier tour de piste pour Moonshake en 1996 avec la sortie de l’album Dirty & Divine, non plus sur Too Pure mais sur World Domination Records, sous licence du label américain C/Z records, plus réputé pour ces groupes grunge qui tachent. Avec Raymond Dickaty, Matt Brewer et Michael Rother, nouveau batteur, Dave Callahan poursuit et achève brillamment Moonshake. Les samples de vieux disques jazz, exotiques, de musiques de films des années 50 et 60 ne sont plus un mystère, donnant une coloration plus jazzy et détendue à cet ultime disque. Les rythmes/breakbeats/jungle sont plus que jamais le fondement sur lequel Callahan construit son impressionnant canevas de samples. La basse vous cogne le plexus et le chant est principalement assuré par Callahan, les voix féminines se contentant de faire quelques chœurs discrets. Encore une belle brochette de titres mémorables, collision improbable de sons disparates, cet album est moins marqué par la tension que ces prédécesseurs mais reste une très belle fin de route. (perte et fracas)

LA NECROPOLE DU CD VOL 49 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité)

28 Avr

Mr Vanot fait parti de ses artisans talentueux en voie de disparition et qui officie confidentiellement dans un paysage musicale de plus en plus enclin à la hype et au buzz . Silvain Vanot n’a pas eu la carrière qui méritait assurément , qu’avait t’il de moins que le gros Boris de Mr Ané ? Musicalement en tout cas il n’a pas a souffrir la comparaison. Sans doute paye t’il un caractère pas toujours avenant qui lui aura fermé les portes d’un succès public ou le copinage et le lèche botte est devenu la norme dans les médias etc.. A.P

LA NECROPOLE DU CD VOL 48 (Un album en CD de cœur Mr. Persévérance jamais réédité)

28 Avr

DEUX JAPONAISERIES DE COEUR DE MR PERSEVERANCE REEDITE CHEZ LES NEW YORKAIS DE MESH-KEY RECORDS

27 Avr

UN LIVRE SUR EUSTACHE par Philippe Azoury le 23 juin en libraire ( j’ai mis en ligne sur you tube un documentaire radiophonique ABSOLUMENT FORMIDABLE de Berthomier et Costa qui fut diffusé sur France culture peut être vers 2003 et je l’ai enregistré sur une k7 audio maxell de 90 minutes)

27 Avr

Depuis un demi-siècle, la figure de Jean Eustache hante le cinéma français. Alors qu’une nouvelle génération peut enfin découvrir en salle La Maman et la Putain ainsi que toute une filmographie longtemps restée invisible, Philippe Azoury cherche ici à se saisir de la complexité d’une oeuvre brève mais hautement tranchante, dont on ne ressort pas intact et qui pourtant n’en finit pas de nous servir d’éducation sentimentale.
Qu’est-ce qui ici a été filmé, dit, répété, joué et déjoué, avoué, à demi-pardonné, exposé sous la lumière vive du cinéma le plus brut, qui continue de nous émouvoir autant ? Pourquoi ce sentiment que chaque film d’Eustache nous met au défi de quelque chose ? Sommes-nous enfin capables, après lui, d’inventer une autre façon d’aimer, dans l’heure comme dans le temps ?

LA NECROPOLE DU CD VOL 47 (Un album en CD de cœur Mr. Perseverance jamais réédité)

27 Avr

Dès ses premiers travaux en 93, sur le label anglais Howl Records, Pram s’est révélé être l’une des formations rock les plus imaginatives de ces dernières années. Voilà un groupe qui, bien que peu célèbre, a sans doute influencé Stereolab, Mira Calix, ou encore Broadcast… Mais s’il n’a jamais beaucoup vendu, c’est peut-être parce que son style hybride ne correspond à aucun schéma classique (c’est-à-dire, à aucune attente du grand public). Pram distille une musique qui ne laisse aucun point de repère à l’auditeur. Une musique pour curieux, regorgeant de détails subtils, de cliquetis magiques et scintillants. D’un disque à l’autre, le groupe a toujours su s’essayer à de nouveaux styles en gardant une touche et un son très personnels. A l’image des premiers albums (sortes de disques conceptuels, nous faisant voyager dans des contrées imaginaires), il explore des terrains inconnus dont il nous traduit ses souvenirs, en musique. C’est encore le cas avec Somniloquy. Après être revenus des mondes aquatiques, de l’hyperespace, des banquises enneigées ou encore du grenier de leurs grand-mères, les membres de Pram nous présentent aujourd’hui un univers plus inquiétant. Comme le suggère la magnifique pochette du disque, ce nouvel album aborde un monde fantomatique. Dès l’introduction (Mother of pearl), les lignes de synthé résonnent froidement : on oublie les atmosphères joyeuses de Sargasso sea ou… Stay as you are. Après le Pays des merveilles, Pram explore aujourd’hui le Alice de Jan Svankmajer : un endroit enfantin et malsain, hanté par de minuscules spectres muets. Dès le second titre, The Way of the Mongoose, les parties de scie musicale et les synthés vieillots font référence aux bandes-son de films d’horreur américains des années 50. Mais leur musique est trop chaleureuse et teintée d’humour pour tomber dans le lugubre. Sur Clock without hands -peut-être leur plus beau morceau à ce jour-, les sons d’horloge et l’orgue mélancolique nous transportent dans une vieille maison poussiéreuse remplie de fantômes tristes, qui se déplacent discrètement en dégageant d’agréables sons de théremin… Un magnifique final pour la première partie de l’album. Le second volet de Somniloquy est relativement différent, mais s’intègre tout à fait à la logique de l’album. Il s’agit d’anciens morceaux remixés en des versions électroniques. Ces titres désincarnés et animés par des rythmiques frigorifiques (signées Balky Mule, Plone ou Terry:Funken) sont tout aussi fantomatiques, mais cette fois-ci d’un point de vue technique. Adieu les doux rythmes de batterie aux relents jazzy, les paisibles synthés analogiques feutrés ; leurs compos sont maintenant reformatées à coups de sonorités robotiques… On retiendra notamment A Million bubbles burst (Sir Real remix), où la magnifique ligne de chant se noie dans une profonde reverb et des beats violents. Comme si Pram se transformait à son tour en apparition, de moins en moins palpable derrière les manipulations et les déconstructions électroniques. (CHRONICART)