Mr Vanot fait parti de ses artisans talentueux en voie de disparition et qui officie confidentiellement dans un paysage musicale de plus en plus enclin à la hype et au buzz . Silvain Vanot n’a pas eu la carrière qui méritait assurément , qu’avait t’il de moins que le gros Boris de Mr Ané ? Musicalement en tout cas il n’a pas a souffrir la comparaison. Sans doute paye t’il un caractère pas toujours avenant qui lui aura fermé les portes d’un succès public ou le copinage et le lèche botte est devenu la norme dans les médias etc..
je ne suis pas fan des blondes mais Pia Degermark est d’une beauté a coupé le souffle ,elle a connu un destin personnel très singulier , il faudra un jours faire un livre en frenchy sur elle
Les Bas-fonds de nos sociétés « dites modernes » un roman photo de cul des 70’s , j’adore le titre ,c’est totalement kitch et Has been et pas du tout bandant,.Pour moi ses romans photos sont un témoignage d’un monde englouti qui n’existe plus et ou en matière de publication tout fut possible ou presque et enfin un livre de photos sur les Nazis ,attention pas de méprise le livre ne fait absolument pas l’apologie du national socialisme (Ce livre d’artiste met en miroir de véritables photographies de propagande du troisième Reich avec des reproductions issues de films hollywoodiens mettant en scène des nazis : une réflexion sur le réel et le factice, doublée d’un commentaire actuel sur le rapprochement croissant du populisme et du fascisme)
Alors que Sory passait ses journées au studio Volta Photo de Bobo-Dioulasso, dans le sud du Burkina Faso; pendant ses nuits il saisissait la scène musicale en pleine expansion, la culture de la jeunesse, les soirées dansantes, les mariages et les portraits des habitants de sa ville. Quand il n’était pas à la recherche de clients dans des lieux tels que Volta Dancing, Calebasse d’Or, Normandie ou Dafra Bar, Sory se rendait dans les villages de brousse de la vallée de Kou, au nord ouest de Bobo, dans sa 2CV fourgonnette Volta Photo, emportant quelques projecteurs et une sono qu’il avait constituée, pour organiser ses propres Bals Poussière. Ces fêtes duraient jusque bien après le lever du jour, moment où les fermiers et bergers allaient directement s’occuper de leurs champs et de leurs troupeaux. »
Ce livre a été publié à l’occasion de l’exposition éponyme à la David Hill Gallery de Londres au printemps 2019